Julian Prégardien Evangéliste
Stéphane Degout Jésus & basse I
Christian Immler Pilate & basse II
Sabine Devieilhe Soprano I
Maïlys de Villoutreys Soprano II
Damien Guillon Alto I
Lucile Richardot Alto II
Samuel Boden Ténor I
Thomas Hobbs Ténor II
Virgile Ancely & Geoffroy Buffière Pontifex I & II
Ensemble Pygmalion Chœur et Orchestre
Raphaël Pichon Direction
Johann Sebastian Bach (1685-1750) - PASSION SELON SAINT MATTHIEU
C’est le sommet de l’œuvre de Bach: La Passion selon Saint Matthieu, sans doute créée le Vendredi Saint 1727 à Saint Thomas de Leipzig, hante l’histoire de la musique depuis bientôt trois siècles. Jouée plusieurs fois du vivant de Bach, elle fut le fer de lance de la redécouverte de Bach au XIXème siècle. Quasi cent ans après sa création, Felix Mendelssohn en livrait une version à Berlin, remettant Bach au premier plan du patrimoine musical allemand, qu’il n’allait plus quitter.
S’appuyant sur le récit de Saint Matthieu beaucoup plus développé que celui de Saint Jean, le librettiste Picander a composé 28 scènes madrigalesques. Au milieu de celles-ci et des passages évangéliques, Bach introduisit douze chorals harmonisés auxquels il faut ajouter les cantiques enchâssés dans les n°1 et 25 ainsi que le grand choral qui termine la première partie.
La présence d’un double chœur est l’un des principaux éléments distinctifs de cette passion. C’est ce qui renforce la force dramatique de l’œuvre, où les scènes d’action font se succéder les grands personnages de la Passion, mais aussi la foule, véritable témoin et acteur du drame. Le résultat obtenu par Bach n’est pas comparable aux autres passions allemandes de son époque, beaucoup plus mesurées, sages et “attendues”. On est ici bien plus proche d’un grand oratorio biblique comme Haendel en composa à la même époque en Angleterre, avec une alternance d’airs et de chœurs, décrivant et commentant à la fois les événements de la passion et les sentiments religieux qu’elle inspire: indignation, piété, douleur. On est au sommet de la rhétorique baroque, l’urgence du drame étant plus perceptible que jamais.
Le chœur et l’orchestre Pygmalion servent la musique de Bach avec ferveur, et font de ce concert un moment de pureté et de grande force.
Julian Prégardien Evangéliste
Stéphane Degout Jésus & basse I
Christian Immler Pilate & basse II
Sabine Devieilhe Soprano I
Maïlys de Villoutreys Soprano II
Damien Guillon Alto I
Lucile Richardot Alto II
Samuel Boden Ténor I
Thomas Hobbs Ténor II
Virgile Ancely & Geoffroy Buffière Pontifex I & II
Ensemble Pygmalion Chœur et Orchestre
Raphaël Pichon Direction
Johann Sebastian Bach (1685-1750) - PASSION SELON SAINT MATTHIEU
C’est le sommet de l’œuvre de Bach: La Passion selon Saint Matthieu, sans doute créée le Vendredi Saint 1727 à Saint Thomas de Leipzig, hante l’histoire de la musique depuis bientôt trois siècles. Jouée plusieurs fois du vivant de Bach, elle fut le fer de lance de la redécouverte de Bach au XIXème siècle. Quasi cent ans après sa création, Felix Mendelssohn en livrait une version à Berlin, remettant Bach au premier plan du patrimoine musical allemand, qu’il n’allait plus quitter.
S’appuyant sur le récit de Saint Matthieu beaucoup plus développé que celui de Saint Jean, le librettiste Picander a composé 28 scènes madrigalesques. Au milieu de celles-ci et des passages évangéliques, Bach introduisit douze chorals harmonisés auxquels il faut ajouter les cantiques enchâssés dans les n°1 et 25 ainsi que le grand choral qui termine la première partie.
La présence d’un double chœur est l’un des principaux éléments distinctifs de cette passion. C’est ce qui renforce la force dramatique de l’œuvre, où les scènes d’action font se succéder les grands personnages de la Passion, mais aussi la foule, véritable témoin et acteur du drame. Le résultat obtenu par Bach n’est pas comparable aux autres passions allemandes de son époque, beaucoup plus mesurées, sages et “attendues”. On est ici bien plus proche d’un grand oratorio biblique comme Haendel en composa à la même époque en Angleterre, avec une alternance d’airs et de chœurs, décrivant et commentant à la fois les événements de la passion et les sentiments religieux qu’elle inspire: indignation, piété, douleur. On est au sommet de la rhétorique baroque, l’urgence du drame étant plus perceptible que jamais.
Le chœur et l’orchestre Pygmalion servent la musique de Bach avec ferveur, et font de ce concert un moment de pureté et de grande force.