Le grand compositeur Jean-Baptiste Lully a déployé toute sa science musicale dans ses grands motets afin de traduire une émotion profonde. Les Epopées donnent une version pétillante de cette musique, avec une ornementation riche et abondante, faisant écho aux jeux du soleil sur les fenêtres, les miroirs et les dorures de Versailles.
Claire Lefilliâtre Dessus
Caroline Arnaud Dessus
Marie Perbost Dessus
Ambroisine Bré Bas-dessus
Serge Goubioud Haute-contre
Cyril Auvity Haute-contre
Sébastien Obrecht Taille
Marc Mauillon Taille
Benoît Arnould Basse
Luc Bertin-Hugault Basse
Renaud Bres Basse
Les Epopées
Stéphane Fuget Direction
Jean-Baptiste Lully (1632-1687)
Dies Irae ; De Profundis ; O Lachrymae fideles
Musicien de génie, Jean-Baptiste Lully a mis dans ses grands motets toute sa science musicale au service d'une intense émotion oratoire, faisant dire à Madame de Sévigné que « tous les yeux étaient pleins de larmes ». Variant grands chœurs, petits ensembles, trios, duos, solos, et symphonies orchestrales, ces grandes œuvres religieuses étaient représentatives du faste déployé à la cour de Louis XIV, servant ainsi le pouvoir absolutiste royal.
Si le O Lachrymae fideles, composé à l'hiver 1664, alterne émotion toute en retenue et danse jubilatoire, les deux autres motets sont empreints d'une très grande solennité. Dies Irae et De Profundis furent en effet tous deux donnés lors des funérailles royales de l'épouse du roi, la reine Marie Thérèse d'Autriche, en 1683, en la Basilique Saint-Denis.
Les Epopées nous donnent à entendre une version particulièrement chatoyante, théâtrale et oratoire de cette musique, l'habillant d'une abondance ornementale aux scintillements éclatants, comme le soleil fait vibrer les vitraux, les miroirs et les ors de Versailles.
Claire Lefilliâtre Dessus
Caroline Arnaud Dessus
Marie Perbost Dessus
Ambroisine Bré Bas-dessus
Serge Goubioud Haute-contre
Cyril Auvity Haute-contre
Sébastien Obrecht Taille
Marc Mauillon Taille
Benoît Arnould Basse
Luc Bertin-Hugault Basse
Renaud Bres Basse
Les Epopées
Stéphane Fuget Direction
Jean-Baptiste Lully (1632-1687)
Dies Irae ; De Profundis ; O Lachrymae fideles
Musicien de génie, Jean-Baptiste Lully a mis dans ses grands motets toute sa science musicale au service d'une intense émotion oratoire, faisant dire à Madame de Sévigné que « tous les yeux étaient pleins de larmes ». Variant grands chœurs, petits ensembles, trios, duos, solos, et symphonies orchestrales, ces grandes œuvres religieuses étaient représentatives du faste déployé à la cour de Louis XIV, servant ainsi le pouvoir absolutiste royal.
Si le O Lachrymae fideles, composé à l'hiver 1664, alterne émotion toute en retenue et danse jubilatoire, les deux autres motets sont empreints d'une très grande solennité. Dies Irae et De Profundis furent en effet tous deux donnés lors des funérailles royales de l'épouse du roi, la reine Marie Thérèse d'Autriche, en 1683, en la Basilique Saint-Denis.
Les Epopées nous donnent à entendre une version particulièrement chatoyante, théâtrale et oratoire de cette musique, l'habillant d'une abondance ornementale aux scintillements éclatants, comme le soleil fait vibrer les vitraux, les miroirs et les ors de Versailles.