Tragédie lyrique en cinq actes, livret de François Bailli du Roullet et Louis Théodore de Tchoudi. Créée à l’Académie royale de musique de Paris, le 26 avril 1784.
Hypermnestre Judith Van Wanroij
Lyncée Philippe Talbot
Danaüs Tassis Christoyannis
Plancippe Katia Velletaz
Pélagus Thomas Dolié
Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles
Direction artistique Olivier Schneebeli
Les Talens Lyriques
Direction Christophe Rousset
Voici l’œuvre qui fit du jour au lendemain passer un inconnu au statut de star de l’Opéra de Paris : au lendemain de la première triomphale des Danaïdes, officiellement signée de Gluck, ce dernier révéla que ce n’était pas lui mais son collègue Salieri qui en était l’auteur.
Une notoriété exceptionnelle s’empara alors de Salieri, qui devint la coqueluche des parisiens (sans avoir eu besoin de tuer Mozart...).
Initialement confié à Gluck, le livret des Danaïdes fut finalement mis en musique par son disciple Salieri qui signa l’une des plus remarquables partitions de la fin du XVIIIe siècle.
La théâtralité du propos, l’intensité des sentiments et le lyrisme pathétique des airs justifient pleinement l’admiration de Berlioz pour cet ouvrage. Héritières de la réforme gluckiste, Les Danaïdes annoncent surtout le préromantisme de Méhul et Cherubini, tout en évoquant la grandeur tragique de Racine et de Corneille.
Tragédie lyrique en cinq actes, livret de François Bailli du Roullet et Louis Théodore de Tchoudi. Créée à l’Académie royale de musique de Paris, le 26 avril 1784.
Hypermnestre Judith Van Wanroij
Lyncée Philippe Talbot
Danaüs Tassis Christoyannis
Plancippe Katia Velletaz
Pélagus Thomas Dolié
Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles
Direction artistique Olivier Schneebeli
Les Talens Lyriques
Direction Christophe Rousset
Voici l’œuvre qui fit du jour au lendemain passer un inconnu au statut de star de l’Opéra de Paris : au lendemain de la première triomphale des Danaïdes, officiellement signée de Gluck, ce dernier révéla que ce n’était pas lui mais son collègue Salieri qui en était l’auteur.
Une notoriété exceptionnelle s’empara alors de Salieri, qui devint la coqueluche des parisiens (sans avoir eu besoin de tuer Mozart...).
Initialement confié à Gluck, le livret des Danaïdes fut finalement mis en musique par son disciple Salieri qui signa l’une des plus remarquables partitions de la fin du XVIIIe siècle.
La théâtralité du propos, l’intensité des sentiments et le lyrisme pathétique des airs justifient pleinement l’admiration de Berlioz pour cet ouvrage. Héritières de la réforme gluckiste, Les Danaïdes annoncent surtout le préromantisme de Méhul et Cherubini, tout en évoquant la grandeur tragique de Racine et de Corneille.